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Stéphane Hoareau 
TRANS KABAR

Trans Kabar est une création de Stéphane Hoareau, travaillant sur une lecture électrique des rites mystiques de l’île de la Réunion pour élaborer une musique de « trans maloya » réunissant Jean-Didier Hoareau au chant & kayamb, Stéphane Hoareau Guitare & direction, Théo Girard à la contrebasse et Ianik Tallet à la batterie.

 

Stéphane Hoareau s’inspire du Servis Kabaré, cérémonie festive issue des rituels des esclaves faîte pour communier avec les ancêtres par la musique, les chants et les danses. Souvent rejeté, interdit, presque oublié, ce rite a survécu dans la clandestinité. Trans Kabar le remet au goût du jour. ​ Ici, musiciens et public forment un ensemble indissociable ; le musicien est un vecteur vers un ensemble, la musique un prétexte pour converser. ​ Trans Kabar base son travail sur des chants traditionnels du maloya et les airs traditionnels des Servis Kabaré. Spontanés et hyper-créatifs, les quatre artistes laissent large place à l’improvisation. Des rythmiques rock maloya qui se sculptent pour se plonger dans les complaintes d’un blues insulaire.

 

Quand Trans Kabar a enregistré Maligasé, son premier album, le groupe existait depuis seulement quatre mois. Premiers pas, cri primal, oh le beau bébé. Musique hybride, métisse, née à Paris de la rencontre entre le maloya réunionnais traditionnel et les instruments du rock et du jazz. Un concept, une alchimie fusionnelle entre quatre musiciens  naturellement curieux, avides d’aventures et libres de fantasmer une nouvelle façon d’approcher la musique traditionnelle orchestré par Stéphane Hoareau. Maligasé était un album de transe ternaire et de danse électrique, un pied (nu) sur la terre de la Réunion et l’autre écrasant une pédale d’effets.


Ce second album, Mazine la mor, a été enregistré quelques mois seulement après la sortie du premier, alors que le groupe enchaînait les concerts. Il reflète la croissance d’un groupe forgé et épanoui sur scène, ou jamais loin de la scène. Les nouveaux morceaux sont souvent nés dans un train entre deux concerts, ou pendant des balances, ou à l’hôtel. L’enregistrement même de l’album découle d’un concert : quelques mois après son passage au Théâtre Durance à Château-Arnoux (Alpes de Haute-Provence) en juin 2019, le groupe revient sur place pour une semaine de studio. Enregistrement dans les conditions du live, avec aux manettes Hugo Heredia, l’ingé son de tournée du groupe. Le répertoire est un mélange de chansons que le groupe jouait en concert sans les avoir enregistrées, de reprises (Gaston Hoareau, Lo Rwa Kaf, Gramoun Lélé) et de compositions originales de Jean-Didier Hoareau, arrangées par Stéphane Hoareau. 


Ce groupe a du style, qui explose sur Mazine la mor. Les guitares électriques mordantes venues du rock noise et passées par les motifs d’Afrique de l’Ouest, la contrebasse et la batterie formées au free-jazz et qui finissent par ne faire qu’un instrument, les quatre musiciens qui chantent en chœur, l’ensemble comme un mur du son végétalisé, où prolifèrent et s’emmêlent les racines, les branches, les fleurs, les épines et les fruits. C’est dense, puissant, chamanique et volcanique. Carré comme du math-rock, sentimental comme l’écho sur une guitare et rebelle comme la mauvaise herbe du maloya – mais qui a décrété qu’elle était mauvaise ? Cette musique est à la fois du maloya, du rock et du free-jazz, mais aussi plus que la somme des trois.

C’est l’expression d’un groupe pris en flagrant délit de marronnage musical, ivre de liberté.

Jean-Didier Hoareau I voix, kayamb

Stéphane Hoareau I guitare & direction

Théo Girard I contrebasse

Ianik Tallet I batterie

Hugo Hérédia I son

PRESSE

Radio Nova - La Potion

(par Jeanne Lacaille)

Trans Kabar, flirter avec l’au-delà et l’esprit maloya

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Le Quotidien de l'Ile

(par Antoine Empereur)

Trans Kabar : Une vidéo hypnotique tournée à la Plaine des Sables.

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