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PENSÉES ROTATIVES (5 NOV)

théo girard

date de sortie:
5 novembre 2021

Le contrebassiste français Théo Girard qu'on a pu retrouver aux côtés de Bratsch, Macha Gharibian, Trans Kabar ou du Deal s’entoure, pour ses Pensées Rotatives, de collaborateurs de longue date, le batteur Sebastian Rochford (UK) à la batterie et le trompettiste Antoine Berjeaut (FR), ainsi qu’autour d'eux - à la fois au sens figuré comme au sens propre, lors des concerts, d’une "couronne" de 12 soufflants, dont beaucoup ont déjà joué aux côtés du bassiste dans diverses constellations au cours des 20 dernières années.

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Marc Chonier I presse France

marc.chonier @ gmail . com

Jazzfuel I presse internationale

arlette @ jazzfuel . com

Discobole Records I label & booking

Joris de la Pallière

joris at ciediscobole.fr

+33 632 02 68 77

Théo Girard I contrebasse, compositions

Sebastian Rochford I batterie

Antoine Berjeaut I trompette

Julien Rousseau I trompette

Simon Arnaud I trompette

Jérôme Fouquet I trompette

Nicolas Souchal I trompette

Basile Naudet I sax alto

Martin Daguerre I sax alto

Adrien Amey I sax alto

Raphaël Quenehen I sax alto

Théo Nguyen Duc Long I sax ténor

Morgane Carnet I sax ténor

Nicolas Stephan I sax ténor

Sakina Abdou I sax ténor

Olivier Gascoin I son

Yannis Frier I graphisme

Rub Recordings I booking Benelux & Germany

Gea Russell

gea@rubrecordings.com

+32 499274505

Texte de presse

(par Mathieu Durand)

 

"C’était le printemps de la disparition de Dr. John, le sorcier de La Nouvelle-Orléans. Il faisait chaud, très, très chaud, comme un été en Louisiane. Hors et dans le chapiteau du festival Jazz sous les Pommiers à Coutances, la transpiration était à son niveau maximum...

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Liner notes

(by Sebastian Scotney)

Richard Lee, writing for LondonJazz News about the memorable concert from the 2019 Coutances Festival which has been vividly captured on disc here, wrote: “The arrangements put me in mind of early Mike Gibbs: quite joyful and optimistic, punctuated with some jauntier, occasionally menacing motifs recalling Fables of Faubus or Kurt Weill. For me this was one of the highlights of the festival.”

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Retour d'écoute

(par Christophe Joneau)

L'orchestre sonne merveilleusement. Au delà du professionnel, du cachetonage. Bien au delà... C'est de la musique! La cohésion, l'adhésion au discours me paraissent évidentes. La confiance est présente. Ils, elles sont là. Ici et maintenant. Pas facile de fédérer autour d'une écriture toutes ces personnes si riches...

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Liner notes

(par Théo Girard)

"Réunissant des musicien.ne.s très actif.ve.s sur la scène française (Collectif 2035, Onze Heure Onze, Surnatural Orchestra, les Vibrants Défricheurs, Le Fondeur De Son), j’ai fait le casting en voulant mixer amitiés de longue date
et rencontres. Naturellement, la colonne vertébrale du groupe est le trio 30YearsFrom (Antoine et Sebastian)..

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Mathieu Durand

Texte de presse (par Mathieu Durand)

 

"C’était le printemps de la disparition de Dr. John, le sorcier de La Nouvelle-Orléans. Il faisait chaud, très, très chaud, comme un été en Louisiane. Hors et dans le chapiteau du festival Jazz sous les Pommiers à Coutances, la transpiration était à son niveau maximum. Pendant un instant, Théo Girard a même craint pour la justesse des instruments qui, comme les humains, ne raffolent pas des excès de température. Et puis, Les Pensées Rotatives se sont mises en route. Une véritable aventure sons et lumières pour le public littéralement entouré, embrassé, enivré par l’orchestre XXL du contrebassiste français.

 

Cette idée d’expérience sonique et scénique a germé en Théo Girard suite à des ateliers qu’il a menés pour l’association AERI qui aide à la redynamisation ou l’insertion de personnes en difficulté. En se retrouvant « au centre du son », ces néophytes se découvraient bien plus à l’aise avec les jeux musicaux. Pour enregistrer ses Pensées Rotatives, Théo Girard a donc imaginé une véritable mise en scène circulaire. Une partie du groupe se niche au milieu des spectateurs, c’est le quartet trompette-saxophone-basse-batterie du disque Bulle ; une autre partie encercle le public : c’est « la couronne des soufflants », un subtil alliage de connaissances de longue date (le saxophoniste Nicolas Stephan ou le trompettiste Julien Rousseau) et de nouveaux venus dans son univers (les saxophonistes Sakina Abdou ou Morgane Carnet).

 

Devant ce ballet improvisé de cuivres baladeurs, les spectateurs ne savent plus où donner de la tête et les notes tournent autour des oreilles comme des moustiques bienveillants, venus non pour piquer du sang, mais pour injecter de l’énergie. Rien n’est fixé, tout est en mouvement. Que ce soit dans l’espace : les saxophones et les trompettes se promènent entre et pendant les morceaux ; ou dans l’état d’esprit :« il n’y avait pas de consigne du tout explique Théo Girard : chacun.e est venu.e avec son énergie et sa personnalité. En concert, j’aime bien qu’il se passe des choses imprévues et là les interprètes ont foncé dans la proposition ».

 

Résultat, les quinze musicien.ne.s font péter les digues du répertoire du contrebassiste et compositeur français. Ses morceaux, qui ressemblent souvent à d’entêtantes chansons sans paroles de quatre ou cinq minutes, triplent de volume et se transforment en épopées gorgées de free, de fanfare ou d’accents hip-hop. Tout se passe comme si, avec ce projet, Théo Girard passait des bulles de BD au long métrage d’animation.

Par le passé, sa musique pouvait évoquer le Liberation Music Orchestra de Charlie Haden. À l’écoute des Pensées Rotatives, c’est un autre contrebassiste-chef d’orchestre qui vient à l’esprit : Charles Mingus. « C’est un vrai repère esthétique. J’ai beaucoup écouté sa musique dès mon plus jeune âge car Mingus Ah Um a été une des premières cassettes que j’ai eues. L’équilibre entre l’écriture et la place laissée à la fougue de ses interprètes m’inspire beaucoup. En tant qu’auditeur, j’adore être embarqué par ce genre de musique foisonnante. »

 

Tout comme le gargantuesque contrebassiste avait créé sa propre maison de disques Debut, Théo Girard a co-fondé avec Stéphane Hoareau le label Discobole dont Pensées Rotatives est la trentième référence en dix ans d’existence. Un compte rond pour un disque circulaire, rien de plus logique."

 

- Mathieu Durand (Le Gri-Gri)

Liner notes (by Sebastian Scotney)

There are those very special events… you only realise afterwards how much you would have liked to have been there. Richard Lee, writing for LondonJazz News about the memorable concert from the 2019 Coutances Festival which has been vividly captured on disc here, wrote: “The arrangements put me in mind of early Mike Gibbs: quite joyful and optimistic, punctuated with some jauntier, occasionally menacing motifs recalling Fables of Faubus or Kurt Weill. For me this was one of the highlights of the festival.”

Matthieu Jouan of Citizen Jazz was completely captivated by the presence of the trio at the centre of the action, with the wind and brass groups circulating: “The effect was surprising, the music beautiful, full of colour and breath.”

A great performance like this is an experience to be savoured in the moment, but it is not something that happens by accident. The performance recorded here is the summation of years of thought and the planning. Bassist and bandleader Théo Girard stands out as a thoughtful and genuinely effective leader who has had the powerful imagination to conceive the original idea. He has then taken a courageous vision, and brought it to fruition. As he says: “The idea took form in my mind after some musical workshops I had run with non-musicians. Welcoming and convivial, the circular shape became the working arrangement of the group and I soon began to dream of an orchestra in the middle and an audience that would be able to bask in the experience.” 

The concept of “Pensées Rotatives” is perhaps above all about the music, but Girard’s concept has visual and dramatic aspects too. There were three players at the centre of the action in the centre of the hall in Coutances – Girard himself, drummer Seb Rochford and trumpeter Antoine Berjeaut – with groups of wind and brass players rotating around them and moving up close to the audience. And what is truly remarkable is how compellingly the live experience comes across on this album. 

Girard sets the tone right from the start of the opening track “1993”. His sound and presence on the bass are strong, positive, authoritative….this is the unmistakably the voice of a leader. Alongside him Seb Rochford achieves that remarkable feat of propelling the rhythm but also creating a wealth of texture and subtle timbres, while never crowding out any other sounds. And we also have the first glimpse of the fluency and virtuosity of Antoine Berjeaut. Starts with walking bass. 

This is an album which can be enjoyed on many levels, mainly because of Girard’s feeling for dramaturgy and contrast. There is an ever-present tension between, on the one hand, the music of fellowship, of beauty, of civilised harmonising, and on the other the rough-edged, the daemonic. There are references that make the listener imagine they are at a fairground…or is it a funeral parade in New Orleans…or is it a military parade? 

The whole album grows in interest with repeated listening, but “Interlude” feels like a masterstroke. It starts as if in nature, with voices trying to find each other. The intensity grows. Then, as if from nowhere, there is suddenly rhythm, propulsion, from Girard and Rochford. They are taking us somewhere…the piece as it evolves plays with that contrast between freedom and control, the search for companionship and the purposeful journey. 

If some live albums run the risk that the applause following a performance can be off-putting, that is not the case with “Pensées Rotatives”. The audience reaction always sounds sincere and appreciative. The warmth of their response feels like a part of the experience. And it is a poignant reminder – the release is happening while pandemic restrictions are in force – of how precious the experience of live music in front of a truly appreciative audience can be. Let “Pensées Rotatives” be a reminder of the good times. 

– Sebastian Scotney (London Jazz News)

Seb Scotney

Retour d'écoute (par Christophe Joneau)

Bravo pour le live. Ça devient rare, avec tous les risques que cela comporte dans ce monde où l'obligation de perfection devient une obsession.

Une autre chose, plus importante à mes oreilles. Cette richesse de triturer, d'explorer un répertoire, du trio, au 4tet, au grand ensemble, sur les années. Cela a un côté très monkien, mingussien aussi. La liberté présente dans ton écriture, la place laissée aux personnes et à l'improvisation, l'équilibre entre l'écriture et l'improvisation, tout cela est un vrai bonheur. La profondeur des timbres, des tutti, des voicings, tout cela me fait aussi penser au Liberation music orchestra.

Une autre chose que j'apprécie, est que toutes ces références (qui me paraissent évidentes, mais peu importe), n'altèrent en rien ton discours. Résolument contemporain, actuel. Et surtout personnel. C'est, je crois une qualité chez les compositeurs, cette capacité à intégrer dans leur discours, l'héritage, le patrimoine, culturels, comme dirait Bourdieu, dans un propos sagace. Poétique. Original, créatif.

Le mot création est si galvaudé, passé à la moulinette du système qu'impose un vocabulaire de communicants.

Oui créatif, ton univers l'est. Et même récréatif! Vive zéro de conduite et Jean Vigo. Un petit rouge et noir, libertaire, qui te coule dans les oreilles et dans le gosier. Un petit Bakounine en culotte de velours qui soignerait les otites. En fait vous devriez être remboursés par la sécu.

Une autre chose que j'aime, j'en suis sûr, c'est que cette musique a été écrite avec du papier, un crayon et une gomme. Dans ta tronche. Et que t'as dû bien flipper quand t'as donné les premières partoches. Avant peaufinage sans doute.

L'orchestre sonne merveilleusement. Au delà du professionnel, du cachetonage. Bien au delà... C'est de la musique! La cohésion, l'adhésion au discours me paraissent évidentes. La confiance est présente. Ils, elles sont là. Ici et maintenant. Pas facile de fédérer autour d'une écriture toutes ces personnes si riches. Toutes ces énergies consacrées à la musique. Cette synergie qui laisse la place à l'expression individuelle. Cette addition d'individualités qui finit par constituer un collectif. Un vrai propos. Bravissimo !

Bon, pour finir ce blabla, Seb Rochford est un martien. Votre connexion ferait danser un service cabaret.  Et puis Adouch (Adrien Amey) est proche d'Alpha du Centor, à inclure dans la Rubrique à brac du regretté Gotlib.

Si on met un jour les orchestres sur orbite, vous n'avez pas fini de tourner.

Longue vie à vos rotations pensives. A toutes et à tous. On en a besoin.

– Christophe Joneau (directeur de la fraternelle à St Claude)

Christophe Joneau

Liner notes (par Théo Girard)

Je ne vais pas écrire ici le sens des titres des morceaux de l’album comme à mon habitude puisqu’ils sont issus de mes précédents
disques en trio et quartet : 30YearsFrom, Interlude et Bulle. Pensées Rotatives est-il un album de reprises ? Oui et Non.
Chaque composition a été adaptée, arrangée et même augmentée de nouveaux passages qui approfondissent ses couleurs et ses contrastes.

 

L’idée de Pensées Rotatives a germé dans mon esprit après avoir animé des ateliers musicaux avec des personnes non musiciennes. Accueillante et conviviale, la forme circulaire est devenue la disposition de travail du groupe et très vite je me suis pris à rêver d’un orchestre au milieu duquel le public viendrait se lover. Comme un massage sonore en grand format.
Après quelques essais, j’ai choisi la forme du trio central et d’une couronne de douze soufflants (4 trompettes, 4 sax altos et 4 sax ténors). Cette « couronne » souvent traitée dans l’écriture comme un seul instrument se sépare parfois en autant de personnalités qui la composent. Elle a pour objet d’apporter les couleurs harmoniques qui ne sont que suggérées en trio et en quartet, pour être une extension mélodique de la trompette d’Antoine et de ma contrebasse ou pour agir de son propre chef à de nombreux moments.


Réunissant des musicien.ne.s très actif.ve.s sur la scène française (Collectif 2035, Onze Heure Onze, Surnatural Orchestra, Vibrants Défricheurs, Le Fondeur De Son), j’ai fait le casting en voulant mixer amitiés de longue date et rencontres. Naturellement, la colonne vertébrale du groupe est le trio 30YearsFrom (Antoine et Sebastian) ainsi que mes comparses de feu le bruit du [sign] Nicolas Stephan (ténor) et Julien Rousseau (trompette) et enfin Adrien Amey (Christophe Joneau 4tet) et Basile Naudet (Bulle) deux altistes que je connais depuis deux décennies et avec qui j’adore partager la scène. Basile est de 18 ans mon cadet et il est au coeur de plein d’aventures musicales notamment celle du Collectif 2035, c’est à lui que j’ai demandé de me présenter de
nouvelles personnes, et il m’a parlé de :
- Jérôme Fouquet (tp) qui m’a lui-même transmis le contact de Nicolas Souchal (tp)
- Morgane Carnet (ténor) qui m’a aiguillé vers Simon Arnaud (tp) et Martin Daguerre (alto),
- Et Théo N’Guyen Duc Long (ténor) que j’avais entendu aux côtés de Loutre contre Grizzly (B. Naudet, V. Aubert, B. Joblot) aux Voûtes.


Il me restait à trouver deux personnes et j’ai opté pour deux musiciens que je connaissais peu mais dont j’admire le travail : Julien Pontvianne (ténor) et Raphaël Quenehen (alto). Julien me recommandant à son tour Sakina Abdou (ténor) pour être son binôme, dont j’ai découvert la profonfeur pour ce concert à Coutances !


D'autres musicien.ne.s ont participé à enrichir le projet au cours de certains concerts ou en amont comme le batteur Jon Scott qui remplace régulièrement Seb à la batterie. Il a fait la création au Comptoir fin 2018, quelques belles images tournées par Clotilde Penet en attestent. D’autres sont passés nous donner un coup de main pour les répétitions préparatoires, je les en remercie chaleureusement : les saxophonistes Camille Sécheppet, Fabrice Theuillon, Matthieu Metzger et Sol Léna-Schroll et le batteur Ianik Tallet. Pensées Rotatives est une expérience scénique avant tout mais Olivier Gascoin avec qui je travaille depuis des
années (Sibiel, Chasseur, 30YearsFrom) et qui a sonorisé et enregistré ce concert à Coutances a fait des merveilles pour qu’on ressente, le casque sur les oreilles, le moindre souffle et le moindre timbre de l’orchestre. Je tiens à citer ici qui sont les musicien.ne.s qui colorent les morceaux de leur solos endiablés car les personnalités sont incroyablement uniques et originales. Etant issu du trio, Antoine Berjeaut a une place de choix dans les passages improvisés. L'écoute prolongée des pistes de ce disque à toutes les étapes de sa facture m'a rappelé à quel point ce musicien est inventif et talentueux. Il a même ajouté une touche de soundpainting en dirigeant l’orchestre sur le morceau « The 6th and the 7th Parts of the Cake » en contrepoint d’un chorus de contrebasse. J’ajoute même que j’ai retranscrit l’impro qu’il avait faite sur notre EP « Interlude » dans la version en trio du morceau éponyme, pour qu’elle devienne un thème à part entière (à 3’41 du morceau).


Sur « 1993 » c’est Morgane Carnet au sax ténor qui prend le premier solo suivie de Basile Naudet à l’alto qui donnent tous les deux le ton. Ils déploient des trésors de phrasés sur ce groove que le hip-hop des années 90 m’a inspiré.


Sur « The 6th and the 7th Parts of the Cake » on peut entendre Raphaël Quenehen et Jérôme Fouquet
enflammer la fin du morceau à l’alto et à la trompette.


Sur « Interlude» la partie centrale est une superbe impro collective des quatre altistes et de Sebastian.


Sur « La Traversée du Pont par le Chameau » il y a une belle impro « niouorléanesque » à 3’16 et plus tard dans le morceau c’est le ténor de Nicolas Stephan (Surnatural Orchestra, Paar Linien) qui prend la 3e place du trio à Antoine comme si il avait toujours été là. Et enfin Sebastian nous gratifie d’un superbe chorus de batterie avant que la nostalgie du morceau reprenne le dessus.


« Rollercoaster » laisse au jeu brut du ténor de Théo N’Guyen Duc Long une belle place de scander son
message.


Sur « Tom & Jerry » la musique fuse et quand Sakina Abdou arrive après un passage en tutti, elle nous emmène loin avec son jeu complètement libéré de toute contrainte.
 

« Ethiopia » commence par une impro du quartet de trompettes : Julien, Nicolas, Simon et Jérôme se répartissent un ostinato avant de le laisser aux altistes et de s’échapper en question/réponses. Sur le même mode dialogué c’est le quartet de ténors (Sakina, Théo, Morgane et Nicolas) qui développe une belle impro au milieu du morceau. Et enfin, on peut entendre le lyrisme d’Adrien Amey à l’alto. Ce qui m’émeut le plus en réécoutant cet album c’est de voir le chemin qu’ont parcouru mes compositions
parties seulement pour la plupart d’une ligne de basse, et d’entendre toute la sensibilité et l’intensité qu’y développent les interprètes.


- Remerciements
Un merci tout particulier à ma chère et tendre qui m’épaule dans cette aventure au long cours.
Un énorme merci à toute l’équipe du festival Jazz sous les pommiers (Coutances) et son directeur Denis Lebas.
Un tout aussi énorme merci à l’équipe du Comptoir (Fontenay-sous-Bois), Sophie Gastine-Fischer et Pierre Fischer.
Merci à Stéphane Hoareau, mon « partner in crime » au sein de Discobole et à nos soutiens réguliers comme la
DRAC Ile de France, l’Adami, la Spedidam, le CNM (CNV à l’époque) et la SPPF.

– Théo Girard

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